axelle rioult

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Terre à terre #1



Du 15 mars au 15 avril 2017, l’exposition Terre à Terre sera présentée à la MRSH et à la Maison des Langues et de l’International. Une sélection d’images de l’artiste Axelle Rioult permettra une immersion dans deux univers-paysages ruraux habités par des agriculteurs ayant fait le choix de la biodynamie.

Axelle Rioult, vit et travaille en Normandie. Artiste plasticienne utilisant essentiellement le médium photographique, elle réalise des installations et/ou des livres d’artiste. Depuis 2013, ses projets explorent particulièrement la relation que l’humain entretient avec la nature, la question de l’anthropisation et les notions de lisière, d’adaptation et d’utilité.

Le projet photographique Di tanto in tanto est né en 2015, grâce aux rencontres Culture dans les fermes, au cours d’échanges avec Patricia Trohel et Alain Fondin, éleveurs de brebis en bio, dans leur ferme de Guilberville en Normandie. Un point de vue particulier pendant la visite du site a incité Axelle Rioult à parler du sfumato et de la Toscane, où elle a séjourné à plusieurs reprises.

Suite à une collaboration en 2012, le laboratoire de recherche LASLAR a pris connaissance de son travail artistique et l’a contactée dans le cadre du projet Imaginaires & Pauvreté. Cette nouvelle proposition de collaboration a ouvert une réflexion, permis des rencontres et un élargissement du projet. Grâce au jumelage Normandie-Toscane initié par la Région Normandie et l’Institut français, Axelle Rioult a séjourné 12 jours en juin 2016, à Torrita di Siena, près de la ferme de Cinzia Silvestri, maraîchère en biodynamie et y retournera en juin 2018. À Guilberville, le cycle d’une semaine de résidence par saison, chez les éleveurs, se termine en janvier 2017.

L’exposition Terre à Terre est le premier volet de ce travail. Une sélection d’images de Toscane et de Normandie est imprimée sur une toile légère, permettant à l’exposition de devenir nomade. L’installation est en harmonie avec l’architecture de la MRSH. Les œuvres seront disposées sur les 22 vitres qui protègent le plan de Rome, l’exposition offre ainsi une vision circulaire, rappelant le cercle de la biodynamie. La série « Toscane » rencontre la série « Normande » à partir du centre, situé face à l’entrée du bâtiment. La linéarité de l’installation situe le travail entre micro-fiction et documentaire et invite à un double sens de lecture.

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